Le métier d’apiculteur
Actuellement, un apiculteur peut vivre de multiples manières de son métier. Il peut diversifier ses productions : miels, pollen, propolis, essaims, reines. Il peut aussi choisir de cibler certaines productions en fonction de l’emplacement de ses ruches. Il peut vendre ses produits tout en vrac, au détail ou les deux. Nous avons choisi de privilégier la production de miels, en restant sur notre territoire.
Les anges gardiens de l'apiculteur
Un apiculteur a besoin de trois outils pour visiter ses ruches :
Une PROTECTION :il peut s’agir d’un simple masque avec un voile jusqu’à la combinaison intégrale étanche aux abeilles. Il ne faut jamais négliger les protections car les abeilles sont agressives et leur venin est un poison qui peut être dangereux en cas d’allergie.
Un ENFUMOIR :c’est notre ange gardien ! Grâce à lui, nous pouvons ouvrir les ruches en maîtrisant l’agressivité naturelle des abeilles. La fumée est générée en brûlant au choix du carton, de l’herbe, du foin, des aiguilles de pin. Cette fumée maintient les abeilles dans la ruche et détourne leur attention le temps de notre visite. 
Un LEVE CADRE : tout colle dans une ruche ! La cire, le miel, la propolis. Cet outil nous permet d’ouvrir la ruche et de sortir les cadres.
La ruche la plus courante en France est la ruche verticale à cadres ; elle se compose d’un empilement de caissons, de hauteur égale ou non, ouverts au-dessus et en dessous. En bas, on retrouve un plancher qui, débordant sur un côté, constitue une plate-forme, appelé planche d'envol, d’où entrent et sortent les abeilles. Il est surmonté des éléments principaux de la ruche : le corps et la hausse. Le corps de la ruche, la maison des abeilles !Composée de 10 cadres, elle joue le rôle de nurserie et de garde-manger pour le stockage du pollen et du miel. Nous veillons à ce que les abeilles aient suffisamment de provisions et de place pour se multiplier. Nous ne récoltons jamais les cadres des corps de la ruche.
La hausse, le domaine de l’apiculteur !C’est le compartiment que nous rajoutons lorsque la saison a débuté et que les abeilles se sentent à l’étroit. En leur donnant de la place, elles vont utiliser cet espace pour stocker le miel qu’elles récoltent et conserver la partie basse pour continuer à se multiplier. Lors de la récolte, c’est la hausse que nous relevons : il peut y en avoir une, deux, très rarement trois dans nos régions. Les quantités varient selon l’intensité de la miellée qui est liée aux conditions climatiques.